Sillevis, John, Leeuw, Ronald de et Foucart, Jacques (dir.)
L'Ecole de La Haye - les maîtres hollandais du 19e siècle
Liste des ouvrages

L'Ecole de Barbizon - un dialogue franco-néerlandais
Sillevis, John et Kraan, Hans (dir.)
Institut Néerlandais, Paris, 1986.
In-4, broché sous couverture illustrée en couleurs, 216 pp.
Nombreuses illustrations en noir et en couleurs in texte.
Bon état d'ensemble, malgré quelques marques d'usage en couverture.
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Avant-propos, par Georges Strasser - Préface, par Theo van Velzen, directeur du Haags Gemeentemuseum - Carte de Barbizon et de la forêt de Fontainebleaux - Introduction, par J. Sillevis - Le plein-air et le paysage historique, par J. Sillevis - L'inspiration hollandaise, par J. Foucart - L'influence de Constable et des paysagistes anglais, par Robert Hoozee - L'école de Barbizon, par J. Sillevis - Barbizon et la critique néerlandaise, par H. Kraan - Barbizon et les collectionneurs néerlandais, par H. Kraan - La Hollande et Barbizon - Des peintres voyagent, par H. Kraan - Jozef Israëls et Millet, par Dieuwertje Dekkers - Barbizon et la Belgique, par R. Hoozee - Catalogue [105 n°] - L'école de Barbizon et la gravure, par J. Sillevis - Lettres des peintres de Barbizon de la Fondation Custodia (coll. F. Lugt) - Bibliographie -
Ce catalogue a été édité à l'occasion de l'exposition présentée au Museum voor Schone Kunsten de Gand, au Gemeentemuseum de La Haye et à l'Institut Néerlandais, à Paris, du 6 mars au 27 avril 1986.
Nombre de jeunes peintres néerlandais, la première génération de ceux qui formeront l'école de La Haye, vont entreprendre le voyage qui les mène à Barbizon. A l'instar des rénovateurs du paysage français, ils partageaient une profonde admiration pour les maîtres hollandais anciens tels que Ruisdael ou Hobbema. Au même titre que les peintres, les collectionneurs néerlandais témoignèrent d'un goût très marqué pour les paysagistes français, engouement qui explique la présence massive de ce courant artistique français dans certains musées néerlandais. Ce dialogue artistique s'effectua également du Sud vers le Nord. Troyon, Corot, Descamps, Daubigny, Huet... effectuent le voyage aux Pays-Bas, nouvelle destination de pèlerinage artistique qui offrait désormais une alternative au traditionnel périple de formation en Italie. Si Dupré et Rousseau n'allèrent jamais en Hollande, un peintre tel que Constant Troyon revint métamorphosé -après son voyage hollandais de 1844- par la découverte de l'art de Cuyp.
Nombre de jeunes peintres néerlandais, la première génération de ceux qui formeront l'école de La Haye, vont entreprendre le voyage qui les mène à Barbizon. A l'instar des rénovateurs du paysage français, ils partageaient une profonde admiration pour les maîtres hollandais anciens tels que Ruisdael ou Hobbema. Au même titre que les peintres, les collectionneurs néerlandais témoignèrent d'un goût très marqué pour les paysagistes français, engouement qui explique la présence massive de ce courant artistique français dans certains musées néerlandais. Ce dialogue artistique s'effectua également du Sud vers le Nord. Troyon, Corot, Descamps, Daubigny, Huet... effectuent le voyage aux Pays-Bas, nouvelle destination de pèlerinage artistique qui offrait désormais une alternative au traditionnel périple de formation en Italie. Si Dupré et Rousseau n'allèrent jamais en Hollande, un peintre tel que Constant Troyon revint métamorphosé -après son voyage hollandais de 1844- par la découverte de l'art de Cuyp.
