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Charles Gadenne sculpteur - Autour de la Conversation 1976-1982
Bommel, Dominique...
Westhoek-Editions, les Editions des Beffrois, Dunkerque, 1982.
In-4, broché sous couverture illustrée en noir, s.p. [130 pp. env.].
Nombreuses illustrations en noir et en couleur.
Bon état d'ensemble. Menues marques d'usage en couverture.
Livre non disponible
Récemment disparu, le sculpteur Charles Gadenne (Roubaix, 1925 - Saint-Pol-sur-Mer, 2012) fondait lui-même ses bronzes dans son atelier de Saint-Pol-sur-Ternoise.
La dernière coulée en bronze relative à cet ensemble a eu lieu en mars 1982, deux mois avant l'inauguration.
"Mais je n'ai pas pu voir ces figures de femmes se dresser, d'abord en terre, sans être excité -c'est le mot- par cette réalité de la matière si ductile, prenant si bien la lumière, si luisante ou rêche, caressée ou brusquée avec les doigts pour dresser ces corps qui, à mes yeux, pourraient trouver peu à peu, leur air, leur tête, la vie du dehors qui peu à peu, deviendrait (est-ce possible?) toute une vie du dedans, une existence où chacun, chacune faudrait-il dire, chercherait à prendre une place -une petite place- mais quand, par art, une figure se dresse, cette petite place, quelle grande place est-elle pour celui, celle qu se met ainsi à vivre et pour l'artiste qui a pu, et en avoir la prétention, et, qui sait, en avoir aussi la réussite.[...]"
La dernière coulée en bronze relative à cet ensemble a eu lieu en mars 1982, deux mois avant l'inauguration.
"Mais je n'ai pas pu voir ces figures de femmes se dresser, d'abord en terre, sans être excité -c'est le mot- par cette réalité de la matière si ductile, prenant si bien la lumière, si luisante ou rêche, caressée ou brusquée avec les doigts pour dresser ces corps qui, à mes yeux, pourraient trouver peu à peu, leur air, leur tête, la vie du dehors qui peu à peu, deviendrait (est-ce possible?) toute une vie du dedans, une existence où chacun, chacune faudrait-il dire, chercherait à prendre une place -une petite place- mais quand, par art, une figure se dresse, cette petite place, quelle grande place est-elle pour celui, celle qu se met ainsi à vivre et pour l'artiste qui a pu, et en avoir la prétention, et, qui sait, en avoir aussi la réussite.[...]"