Les chansons en patois de Lille sous le Second Empire
Pierrard, Pierre
Archives du Pas-de-Calais,Société de dialectologie picarde, VIII, Arras, 1966.
Grand in-8, broché, 276 pp.
Assez bon état. Deux déchirures marginales sur les plats, chants et coiffes frottées, dos fendu dans la partie inférieure sur 7 cm ; bon état intérieur.
Avant-propos - Introduction - I. Les chansonniers 1. les chansonniers lettrés : Alexandre Desrousseaux. - Louis Debuire du Buc - 2. les chansonniers semi-lettrés ou illettrés : les auteurs à "recueils". - les auteurs à "feuilles" - Les sociétés, moules des chansons - III. Le carnaval lillois : occasion habituelle de production patoisante - IV. L'expression 1. la musique - 2. le patois - 3. l'exécution, la mimique - Table des chansons en patois de Lille - Les thèmes de la chanson lilloise - Chapitre premier : les thèmes communs - Chapitre II. les thèmes atrophiés - Chapitre III. Les événements épisodiques - Chapitre IV. Lille et ses habitants - Chapitre V. Les grands actes de la vie - Chapitre VI. La misère des hommes - Chapitre VII. Les joies collectives - Conclusion - Glossaire des mots patois - Index analytique - Sources et bibliographie - Table des matières - Appendice.
Historien du Nord, Pierre Pierrard (1920-2005) a consacré sa thèse de doctorat à La vie ouvrière à Lille sous le Second Empire. Publié en 1965, le premier livre de l'auteur fut suivi par l'édition des Chansons en patois à Lille, qui constituaient la thèse complémentaire de l'auteur. Si l'on connaît toujours Alexandre Desrouseaux (1820-1892), la "muse patoisante", cette étude d'histoire de la culture populaire a remis à l'honneur les figures oubliées de nombre de chansonniers de Lille. "Qu'on feuillette les meilleures histoires de la chanson populaire", écrit l'auteur, "et l'on sera édifié sur l'oubli qui recouvre la chanson et les chansonniers de Lille. Il semble qu'au-delà du P'tit Quinquin, ce soit le néant. C'est faire bon marché d'une masse considérable de documents que nous a laissés la littérature dialectale, notamment sous la forme chantée ; ainsi en ce qui concerne Lille sous le Second Empire, les recueils des chansonniers Victor Aubert, Alfred Danis, Louis Debuire du Buc, Charles Decottignies, et surtout les centaines de chansons de carnaval sur feuilles volantes dues à de modestes auteurs - ouvriers pour la plupart -, ces feuilles dont Desrousseaux regrettait qu'un petit nombre seulement fussent conservées [...]."