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Leon Spilliaert 1881 1946 Robert Jones Philippe et Clair Jean

Léon Spilliaert 1881-1946
Robert-Jones, Philippe et Clair, Jean


Association française d'action artistique, Paris, 1981.


In-4, broché sous couverture illustrée en couleur, 256 pp.
Abondante iconographie en noir et en couleur in et hors-texte.
Assez bon état. Coins et coiffes frottés.


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Spilliaert au musée d'Orsay, par Michel Laclotte - Spilliaert ou les carrefours du temps, par Ph. Robert-Jones - Spilliaert et le "fantastique réel", par Francine-Claire Legrand - Spilliaert l'Européen, par J. Clair - Catalogue des oeuvres [122 n°], par F.-C. Legrand - Annexe - Biographie succinte, par F.-C. Legrand - Bibliographie - Expositions - Dictionnaire biographique, par Eliane Wauquiez - Spilliaert et la France, par Eliane Wauquiez - Table des matières.


Ce catalogue a été édité à l'occasion de l'exposition Léon Spilliaert 1881-1946 présentée aux Galeries nationales du Grand Palais, à Paris, du 26 septembre au 30 novembre 1981, puis aux Musées royaux des beaux-arts de Belgique, à Bruxelles, du 22 janvier au 28 mars 1982.  

Cette manifestation accompagnait la célébration du centenaire de la naissance de Léon Spilliaert (1881-1946), artiste ostendais dont le public parisien avait pu redécouvrir les oeuvres lors de l'exposition consacrée en 1972 au symbolisme et au surréalisme en Belgique : Peintres de l'imaginaire.


L'oubli de cet oeuvre singulier ne fut pas toujours de mise en France. Les relations d'amitié qu'entretenait Spilliaert avec le dramaturge Fernand Crommelynck et le poète Henri Vandeputte, artistes d'origine belge qui avaient tous deux des attaches françaises, avaient en effet favorisé la diffusion de l'oeuvre de ce "fantôme solitaire d'une modernité incurablement douloureuse" (Ph. Dagen) dans le monde des collectionneurs parisiens. En 1923, un critique néerlandais pouvait ainsi remarquer : "les oeuvres du peintre ostendais figurent dans les collections européennes les plus connues : Zamaron, Libaude, Bénard et Descaves, ainsi que chez M. Goldschmidt et d'autres." La même année, Spilliaert se rendait chez H. Vandeputte, qui joua un rôle important en tant qu'intermédiaire dans la transaction d'oeuvres de son ami à Paris en 1913, dans sa demeure méridionale afin d'y "renouveler son inspiration". Les aquarelles exécutées dans la région de Grasse révèlent l'embarras de cet homme du Nord devant la lumière méditerranéenne. Après 1945, l'oeuvre de Spilliaert devint cependant peu à peu invisible à Paris.



 



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