ARTICLES

Charles Estienne & l'art à Paris 1945-1966
Lambert, Jean-Clarence (dir.)
Centre national des arts plastiques, Paris,1984.
In-12 de format carré, broché sous couverture illustrée en couleur, 153 pp.
Nombreuses illustrations en noir et blanc.
Bon état d'ensemble. Un coin émoussé.
Livre non disponible
Favorable à l'abstraction, l'après-guerre a vu dans ce courant une incarnation de la liberté retrouvée, voire de la résistance. Dans le climat encore incertain pour l'art abstrait des années 1945-47, Charles Estienne défendait dans cette esthétique une vision "qui ne représente rien du monde extérieur, mais tout -si possible- du monde intérieur que porte en soi l'artiste." Deux conceptions finirent assez vite par s'opposer à l'intérieur même de l'abstraction, au point de devenir antithétiques et irréconciliables dès 1947 : une abstraction géométrique soutenue par Léon Degand, raillée par Charles Estienne dans son pamphlet virulent de 1950 : L'art abstrait est-il un académisme? A la pureté formaliste, ce dernier opposait l'authenticité de la subjectivité et la sincérité de la réalité intérieure.