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Ancienne collection Leonce Rosenberg 1959 Rheims Me Maurice

Ancienne collection Léonce Rosenberg - 1959
Rheims, Me Maurice


Galerie Charpentier, Paris, le mardi 16 juin 1959.


In-4, reliure pleine toile éditeur illustrée en couleur sur le plat supérieur,
Exemplaire bien complet de l'additif (plaquette agrafée de 8 pp.) à la vente du 16 juin (Bonnard, Vuillard, Modigliani, Toulouse-Lautrec, Clavé-Friesz. - Sculptures de Pompon).
Nombreuses illustrations en noir et planches couleur.
Le montant des adjudications a été reporté dans les marges, ce qui fait de cet exemplaire un document précieux pour l'histoire du goût et du marché de l'art.
Bon état d'ensemble. Légers frottements sur les coins et les coiffes.



Livre non disponible
Ce catalogue a été édité à l'occasion de la vente de l'Ancienne collection Léonce Rosenberg qui s'est tenue galerie Charpentier [76, rue du Faubourg Saint-Honoré] à Paris le mardi 16 juin 1959.
"Il est heureux de pouvoir rendre un modeste hommage à Léonce Rosenberg qui, entre 1908 et 1947, fut un des seuls à comprendre et à défendre l'école Cubiste. Ce grand marchand, dans cette sorte de club qu'il avait fondé sous le nom de L'Effort Moderne, avait réuni, dès 1918 : Braque, Juan Gris, Herbin, Léger, Metzinger, Severini, Survage.
"Léonce Rosenberg avait vu juste, mais un peu trop tôt et cela ne lui permit pas de connaître de son vivant la fortune qu'il méritait." [Introduction au catalogue de la vente]
En 1915, Léonce Rosenberg renoue avec le commerce d'art en se faisant le défenseur du cubisme. Il achète des oeuvres de Picasso et signe des contrats avec un nombre croissant d'artistes, dont Severini, Gris, Hayden et Rivera dans l'intention de faire campagne sous la bannière de l'Effort moderne, nom qu'il a donné à sa galerie.
"En 1918 et 1919, ses actions ont beaucoup de retentissement à Paris, non sans provoquer en retour une réaction contre le cubisme, attisée par Louis Vauxcelles.
"Léonce Rosenberg, durement touché par les difficultés économiques de l'après-guerre, se retrouve en outre en concurrence avec Kahnweiler, mais aussi, par la force des choses, avec son frère Paul qui est le marchand de Picasso et, plus tard, de Braque." (in "Léonce Rosenberg", L'Ecole de Paris, 1904-1929, la part de l'autre, musée d'Art moderne de la ville de Paris, 2000, p. 385)