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La sculpture et Rodin, précédé de "quatre pages de journal" par Claude Aveline
Bourdelle, Antoine
Editions Emile-Paul frères, Paris, 1937.
In-8, broché, xxiv - 234 pp.
Bel envoi de Claude Aveline : "Quand un auteur -ou un éditeur, comme je le suis ici, - dit qu'il n'a plus d'exemplaires de l'un de ses ouvrages, il lui reste toujours le sien. Voici le mien, Chère Louise, de "La sculpture et Rodin". Acceptez-le, avec tous mes voeux pour votre beau projet, et en témoignage de ma fidèle affection. Claude Aveline 10. 10. 45"
Avec 22 photographies d'oeuvres de Bourdelle d'après ou sur Rodin en noir et blanc en hors-texte.
Mention de sixième édition.
Bon état.
Livre non disponible
La première recension des textes consacrés par Antoine Bourdelle (1861-1929) à Auguste Rodin, dont il fut de longues années l'un des praticiens, parut en 1922. L'écrivain Claude Aveline fut en charge de la responsabilité éditoriale de cette publication très attendue de la part des proches du sculpteur, écrivains pour une grande part. Cités par Aveline, les propos de Charles Le Goffic témoignent de la portée de cette attente : "On ne sait pas assez, écrivait-il, et on ne le saura vraiment bien que le jour où Bourdelle daignera réunir ce qu'il appelle modestement ses essais, quel lyrique prestigieux il y a en lui et dont j'eus la révélation, pour ma part, il y a quelque trente ans, au cours d'une séance où, de sa voix sourde et comme embrumée, l'artiste, encore débutant, nous récita, à Jules Tellier, à La Tailhède et à moi, son Poème du sculpteur. Depuis lors, Tailhade, Claudel, Francis Jammes, J.-L. Vaudoyer; Elie Faure, François Julia, sans compter M. Bergson, si je ne m'abuse, ont dit dans quel émerveillement les avait plongés certains écrits de Bourdelle."
La petite édition de 1922 aurait dû comporter des bois d'après Bourdelle ; le graveur J.-L. Perrichon grava deux ou trois compositions exécutées spécialement par Bourdelle pour l'ouvrage, à l'exception de son buste célèbre de Rodin. Les bois furent ensuite perdus et il fut décidé de reproduire les originaux de Bourdelle par la photographie, art qu'estimait le sculpteur : "il faut ces photos, écrivait-il, parce qu'elles rendent en noir ce que je veux donner ce que je veux donner par les tons sur le dessin - et que la photo met à sa valeur juste de noir."
"C'est en 1908, précise Aveline, que Bourdelle conçut le projet d'écrire un livre sur Rodin. Il en entreprit la réalisation au cours de l'été, à Villard-de-Lans. Mais il eut vite fait de dépasser son sujet : l'ouvrage devint une sorte de confession et de guide à l'intention des jeunes sculpteurs." Les autres textes ont notamment été écrits à l'occasion d'une exposition des dessins de Rodin à la galerie Bernheim, en 1907, en vue d'une conférence prononcée par Bourdelle à Prague, en 1909, ou à la suite des obsèques de Rodin en 1917.
La petite édition de 1922 aurait dû comporter des bois d'après Bourdelle ; le graveur J.-L. Perrichon grava deux ou trois compositions exécutées spécialement par Bourdelle pour l'ouvrage, à l'exception de son buste célèbre de Rodin. Les bois furent ensuite perdus et il fut décidé de reproduire les originaux de Bourdelle par la photographie, art qu'estimait le sculpteur : "il faut ces photos, écrivait-il, parce qu'elles rendent en noir ce que je veux donner ce que je veux donner par les tons sur le dessin - et que la photo met à sa valeur juste de noir."
"C'est en 1908, précise Aveline, que Bourdelle conçut le projet d'écrire un livre sur Rodin. Il en entreprit la réalisation au cours de l'été, à Villard-de-Lans. Mais il eut vite fait de dépasser son sujet : l'ouvrage devint une sorte de confession et de guide à l'intention des jeunes sculpteurs." Les autres textes ont notamment été écrits à l'occasion d'une exposition des dessins de Rodin à la galerie Bernheim, en 1907, en vue d'une conférence prononcée par Bourdelle à Prague, en 1909, ou à la suite des obsèques de Rodin en 1917.