Cette première monographie du sculpteur animalier Emmanuel Fremiet (1824-1910) est l'oeuvre du petit-fils de l'artiste statuaire. Dans les années trente, le caractère strictement familial de ce travail mémoriel révèle le profond éloignement de cette époque pour ce type d'oeuvre réaliste et méticuleuse en même temps que le souci patient et longtemps obscur des descendants d'Emmanuel Fremiet afin de maintenir la présence de l'artiste dans les musées, à travers notamment plusieurs donations au musée de Dijon. La principale fut effectuée en 1955 par la famille Fauré-Fremiet (la fille du sculpteur avait épousé le compositeur Gabriel Fauré), alors que Pierre Quarré, grand historien de la sculpture, était en charge du musée bourguignon. En1988-1989, Catherine Chevillot présentait la première véritable rétrospective consacrée à l'artiste à Dijon, puis à Grenoble.