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La périodisation dans l'art italien


Previtali, Giovanni


Gérard Monfort, Editeur, Paris, 1996.


In-8, broché sous couverture rempliée et illustrée en couleurs, 102 pp.


Avec 40 planches en noir et blanc en hors texte.


Bon état d'ensemble. Couverture légèrement frottée ; une petite tache sur un plat.




Livre non disponible

La réticence actuelle à la notion même de système ne doit pas pour autant nous conduire à la remise en question de toute tentative globalisante. L'ampleur historiographique de l'essai de Giovanni Previtali (1935-1988) est manifeste : au carrefour de plusieurs disciplines, il convoque aussi bien l'histoire de l'art que la sociologie, l'économie que l'histoire.


Opposé aux approches des historiens d'art formalistes, tels Wölfflin et Roger Fry, qui font reposer leur périodisation sur les "seuls faits de style" et leur conception de la rupture uniquement sur les tournants stylistiques, Antal avait déjà tenté d'infléchir cette tendance à privilégier l'autonomie absolue de l'œuvre d'art, mais dans le cadre strict d'une vision marxiste. 

Previtali, lui, s'il se refuse à négliger la notion de style, condition nécessaire au maintien de la spécificité des formes artistiques "en ce qu'elles ont d'incomparable", revendique pourtant le rôle majeur tenu dans la vie des formes par l'évolution socio-historique : style et société fonctionnent, d'après lui, en constante interaction. Restaient à définir les modalités théoriques autorisant l'approche de ces connexions. C'est l'un des buts que s'assigne sa Périodisation dans l'art italien. A cette fin, l'historien d'art italien fait un usage raisonné de concepts complémentaires : tradition et innovation, continuité et rupture, stagnation et dynamisme, centre et périphérie...