Ce tome II. consacré aux estaminets suivait un premier tome, publié en 1941, dont le thème était
Les impasses, avec une préface par M.
Louis Quiévreux.
"Mon petit volume consacré aux Impasses de Bruxelles", écrit l'auteur, "n'était dans mon idée, qu'un premier chapitre d'un vaste ouvrage qui traiterait dans ses parties successives, des divers aspects de notre vieille ville et de notre beau pays, si riche en vestiges du passé.
"Les difficultés rencontrées durant ces cinq années d'occupation ne m'ont pas permis de poursuivre un travail pour la préparation duquel je n'avais ménagé ni mon temps, ni mes peines. [...]
"C'est maintenant, alors que des quartiers entiers de
Bruxelles et ses environs sont en train de disparaître, qu'il faut s'empresser de les dépeindre.
"Cependant, je l'ai déjà dit, je suis un artisan du crayon, et non un écrivain, et ce modeste ouvrage n'a pas la prétention d'en remonter à tant et tant de chercheurs, d'érudits, d'historiens qui ont déjà consacré des travaux au folklore bruxellois.
"On ne croque pas tant de physionomies de vieux cabarets sans être ému par des détails pittoresques, inattendus... et qu'on n'oublie pas."