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Vente publique et volontaire de la Bibliotheque du Mobilier et d une Collection de Tableaux Modernes et Dessins appartenant a M Edmond Picard les 13 14 et 15 janvier 1921 Giroux Georges et Van de Waele Ch experts

Vente publique et volontaire de la Bibliothèque, du Mobilier et d'une Collection de Tableaux Modernes et Dessins appartenant à M. Edmond Picard, les 13, 14 et 15 janvier 1921
Giroux, Georges et Van de Waele, Ch. (experts)


Galerie Georges Giroux, Bruxelles, 1921.


In-8, broché, 21 pp.
Avec 6 illustrations en noir et blanc in texte (Delacroix, Courbet, Rodin, Redon, Laermans, Meunier et une tapisserie d'Aubusson) . Le catalogue comprend 366 numéros, dont 111 peintures, œuvres graphiques et sculptures.
Bel exemplaire. Deux petites taches sur le dos.



Livre non disponible
"Je gêne", telle était la devise d'Edmond Picard (1836-1924), que d'aucuns qualifièrent de "philosophe de l'âme belge". Cet avocat bruxellois de renom -qui défendit notamment le romancier Camille Lemonnier- était également un homme de lettres réputé sinon talentueux. Homme d'action, Picard devint l'un des principaux animateurs de la vie artistique et littéraire belge. En 1881, il fonde L'art moderne avec Octave Maus, revue hebdomaire vouée à la défense d'un art moderne, social et plus tard national. Mécène d'exception -Mallarmé, qu'il fit venir en Belgique, le comparait aux Médicis-, Picard en vint en 1894 à transformer son hôtel particulier de l'avenue de la Toison d'or à Bruxelles en "Maison d'art". Destinée dans un premier temps à la réception des élites culturelles et artistiques de France et de Belgique, sa maison était désormais "réservée aux manifestations artistiques les plus diverses et largement ouvertes aux Français. Il y organisa , par l'intermédiaire de Judith Cladel, la première exposition personnelle de Rodin en 1899. " (Karine Huguenaud, "Edmond Picard", Paris-Bruxelles Bruxelles-Paris, Rmn, 1997, p. 532.)
De Rodin à Constantin Meunier, de J. Cladel à Khnopff, de Courbet à Rops, la vente organisée par Picard en 1921 met également en exergue le rôle déterminant que joua le mécène belge en faveur d'Odilon Redon. Dès sa première participation au "Salon des XX", en 1886, Picard achetait des fusains à l'artiste français.