Mauclair, Camille
Le maître Albert Besnard - Du 15 au 28 mars 1927 Exposition des Oeuvres du maitre français Albert Besnard de l'Académie française, membre de l'Institut, directeur de l'école nationale supérieure des Beaux-Arts
Liste des ouvrages

Albert Besnard - L'homme et l'oeuvre
Mauclair, Camille
Librairie Delagrave, Paris, 1914
Petit in-4, broché sous couverture illustrée en noir, 189 pp.
Avec un portrait photographique de l'artiste et 32 reproductions en roto-héliogravure en hors-texte.
Envoi autographe signé de l'auteur à Juliette Adam en page de garde :"A Madame Juliette Adam, hommage d'un de ses "fils" affectueux, respectueux et reconnaissant". Le Salon républicain de Madame Adam fut également fréquenté par nombre d'écrivains majeurs de son temps. Camille Mauclair tenta de la "convertir" au symbolisme littéraire et réussit à lui faire publier des vers de Mallarmé.
Ex-libris de l'historienne d'art Lynne Thornton.
Assez bon état. Couverture salie avec frottements sur le dos et manques de papier sur les coiffes, bon état intérieur.
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A Madame Besnard - I. La vie de l'artiste (la jeunesse. - les débuts. - la maturité) - II. Le symbolisme scientifique dans les décorations de M. Besnard (le symbolisme scientifique. - l'Ecole de pharmacie. - le plafond des Sciences. - la décoration de la Sorbonne) - III. Les autres décorations de l'artiste (la mairie du Ier arrondissement de Paris. - l'Ile heureuse. - la coupole du Petit-Palais. - le plafond de la Comédie française) - IV. La décoration de Berck et les eaux-fortes sur "La Mort" (la décoration de Berck. - les eaux-fortes sur "La Mort") - V. Le peintre de nu et de rêve (le nu féminin, fête de couleurs. - Ingres et M. Besnard. - la féérie intime) - VI. Les portraits féminins et masculins (le portrait de femme et son décor. - les portraits de femmes. - les portraits d'hommes) - VII. L'aquarelle, le pastel, l'eau-forte (les animaux, les paysages, les marines) - VIII. L'orientaliste (l'Algérie. - l'Hindoustan. - l'Homme en rose) - IX. Le rang de l'artiste dans l'école française (la carrière. - l'intelligence) - Principales oeuvres de M. Besnard. - Musées.
"Ecrivain d'art" venu du symbolisme, Camille Mauclair (1872-1945) s'était éloigné depuis 1905 de la modernité littéraire et artistique de ses débuts. L'irruption du fauvisme avait marqué sa rupture avec l'art contemporain et Mauclair privilégiait désormais la défense des artistes vivants qui "trouvent ainsi leur place dans l'histoire, comme jalon d'un génie français menacé par le cosmopolitisme." (Dominique Jarassé, "Camille Mauclair", Dictionnaire critique des historiens d'art, INHA). Outre sa passion pour l'art du XVIIIe siècle, dont Fragonard incarnait à ses yeux la quintessence, Mauclair écrira désormais nombre d'ouvrages monographiques qui s'inscrivent dans la continuité de son ouvrage de 1904 sur L'Impressionnisme, son histoire, son esthétique, ses maîtres. Aux côtés de Puvis de Chavannes, de Rodin et de Carrière, Albert Besnard représentait dans la vision de Mauclair -hantée par la décadence et vouée à sombrer dans le nationalisme le plus doctrinaire- l'un de ces artistes majeurs qui s'attachait à perpétuer envers et contre tout la continuité de l'art français afin de mieux endiguer la tradition "rompue" par le fauvisme.
La maladie du fils de Besnard avait amené l'artiste à s'installer à Berck-Plage ; de ce séjour, découlerait le décor du peintre pour la chapelle de l'hôpital Cazin-Perrochaud : "et il y retournait chaque été pour peindre sur place l'oeuvre à laquelle le don de Mme Besnard s'associait par le don de quatre belles statues. Cette décoration religieuse", à laquelle Mauclair consacre presque un chapitre, "révélait un aspect nouveau de l'esprit et de la stylisation du peintre."
La maladie du fils de Besnard avait amené l'artiste à s'installer à Berck-Plage ; de ce séjour, découlerait le décor du peintre pour la chapelle de l'hôpital Cazin-Perrochaud : "et il y retournait chaque été pour peindre sur place l'oeuvre à laquelle le don de Mme Besnard s'associait par le don de quatre belles statues. Cette décoration religieuse", à laquelle Mauclair consacre presque un chapitre, "révélait un aspect nouveau de l'esprit et de la stylisation du peintre."