Ghelderode, Michel de
Théâtre d'écoute
Michel de Ghelderode dramaturge & conteur
Hellens, Franz et al.
L'Avant-Poste, Verviers-Bruxelles, n° 3, mai-juin 1938.
In-12, broché, exemplaire non coupé, 97 pp.
Avec un portrait de Ghelderode en frontispice par Fernand Vanhamme.
Bon état d'ensemble.
Michel de Ghelderode, par Franz Hellens - Michel de Ghelderode : Joyeuse, conte - Au pays de Laermans, conte. - L'événement, conte. - Chronique de Noël, prose - Apostrophe à Michel de Ghelderode, par Paul Werrie - Michel de Ghelderode : La pie sur le gibet, farce inédite en un acte d'après un tableau de Breughel l'Ancien - Paroles pour Michel de Ghelderode, par Camille Poupeye - Bibliographie de Michel de Ghelderode, par J.-M. Culot.
En 1938, Michel de Ghelderode cesse d'écrire pour le théâtre et fait retour au conte.
"Je me suis demandé souvent, en lisant de Ghelderode, s'il était comme on dit "homme de théâtre", si la scène est sa véritable optique, son lieu d'élection, celui où il marche le plus librement? s'interroge Franz Hellens. [...] Une chose est certaine : Ghelderode écrit des pièces en se moquant du théâtre. Il s'en moque comme ne saurait le faire celui qui s'y sent à l'aise et le connaît. Mais la scène ne lui est pas indispensable comme à un Crommelynck, qui y est né, pour ainsi dire. Il peut s'en passer ; il s'en passe vingt, cent fois, dans chacune de ses pièces C'est que cet espace est, pour lui, trop étroit. Il est vrai qu'il l'a élargi. C'est l'un de ses mérites et son invention la plus sûre.
"[...] S'il n'était que poète, rien ne l'obligerait à croire que le théâtre n'est pas son domaine. Mais il m'a paru souvent qu'il était autre chose encore, qu'il ne soupçonne pas ou feint d'ignorer : un conteur."