Marmottan, Paul
Notice historique et critique sur les peintres Louis & François Watteau dits : Watteau de Lille
Liste des ouvrages
Alphonse Colas
Peintre d'Histoire
1818-1887
Quarré-Reybourbon, L.
Typographie Plon-Nourrit et Cie, Paris, 1904.
In-8, broché, 39 pp.
Un frontispice et trois planches en noir et blanc en hors-texte.
Bon état d'ensemble.
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Alphonse Colas peintre d'histoire - Oeuvres d'Alphonse Colas. - Discours prononcé sur la tombe de M. Alphonse Colas, le 15 juillet 1887, au nom de la Société des sciences et des arts de Lille, par M. Louis Hallez, président - Catalogue - Exposition Colas
En 1888, une exposition rétrospective organisée au palais Rameau par l'Union artistique du Nord rendait hommage au directeur de l'Ecole des Beaux-Arts de Lille récemment disparu : le peintre d'histoire Alphonse Colas (1818-1887). Lu en 1894 à la réunion des Sociétés des beaux-arts des départements, tenue dans l'hémicycle de l'Ecole des beaux-arts, à Paris, le 8 avril 1894, ce mémoire apportait une nouvelle contribution à la connaissance posthume de cet artiste lillois, qui fut un élève de François Souchon à l'Ecole de peinture de Lille, enfin créée en 1838.
De 1850 jusqu'à sa mort, en 1887, l'oeuvre de cet artiste lillois ne compte pas moins d'une centaine de tableaux ou esquisses, trois cent cinquante portraits, dont celui de son maître Souchon, trois cents dessins, indique son biographe. Colas fut avant tout l'un des principaux représentants de la peinture religieuse dans le Nord et plus encore dans sa ville natale : décoration de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul, en 1869, décoration inachevée de l'église Saint-Michel (1876-1887)...
Nommé professeur adjoint de Souchon, en 1855, Colas devint professeur titulaire l'année suivante ; il était par ailleurs administrateur du musée Wicar et du musée de peinture depuis 1855, membre de la Société des sciences et des arts de Lille, où il fit plusieurs communications.
Ami de Géricault et Sigalon, Souchon "ne tarda pas à remarquer les aptitudes de Colas, qui conserva toujours pour son vieux maître une amitié filiale." En 1842, son Martyre de saint Laurent permit au jeune artiste d'obtenir une bourse municipale afin de se rendre en Italie : "De l'avis de tous les connaisseurs impartiaux, non seulement il n'est encore sorti aucun sujet aussi distingué de l'école de Lille, mais à Paris même il y a peu d'exemples d'un début qui donnât autant d'espérances...", s'enthousiasmait le rapporteur.
De 1850 jusqu'à sa mort, en 1887, l'oeuvre de cet artiste lillois ne compte pas moins d'une centaine de tableaux ou esquisses, trois cent cinquante portraits, dont celui de son maître Souchon, trois cents dessins, indique son biographe. Colas fut avant tout l'un des principaux représentants de la peinture religieuse dans le Nord et plus encore dans sa ville natale : décoration de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul, en 1869, décoration inachevée de l'église Saint-Michel (1876-1887)...
Nommé professeur adjoint de Souchon, en 1855, Colas devint professeur titulaire l'année suivante ; il était par ailleurs administrateur du musée Wicar et du musée de peinture depuis 1855, membre de la Société des sciences et des arts de Lille, où il fit plusieurs communications.