Liste des ouvrages

Notices générales des graveurs divisés par nations et des peintres rangés par écoles, précédées de l'histoire de la peinture et de la gravure depuis l'origine de ces arts jusqu'à nos jours et suivies d'un catalogue raisonné d'une collection choisie d'estampes
Huber, Michel
Chez J. G. Breitkopf, à dresde et à Leipzig, 1787.
Petit in-8, demi-basane brune, reliure postérieure d'époque romantique, caillouté romantique sur les plats, dos orné, titre en lettres dorées (L'origine de la gravure e (sic) de la peinture), signet, papier vergé avec d'abondantes rousseurs, XLIII-710 pp.
Dos et coiffe de tête légèrement frottés, coins émoussés, une mouillure sur la partie supérieure des premières pages, rousseurs parfois importantes.
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Discours préliminaire - Table alphabétique des artistes - De la gravure en Italie depuis son origine jusqu'à nos jours - Notice des graveurs italiens - De la gravure en Allemagne depuis son origine... - Notices des graveurs allemands - De la gravure dans les Pays-Bas - Notice des graveurs flamands et hollandois - De la gravure en France - Notice des graveurs françois - De la peinture - Seconde partie - De la peinture chez les anciens et les modernes - Ecole romaine - Notice des peintres romains - De l'école florentine - Notice des peintres florentins - Ecole vénitienne - Notice des peintres vénitiens - De l'école lombarde - Notice des peintres lombards - Ecole espagnole et napolitaine - Notice des peintres espagnols et napolitains - Ecole génoise - Notice des peintres génois - Ecole allemande - Notice des peintres allemands - Ecole hollandoise - Notice des peintres hollandois - Ecole flamande - Notice des peintres flamands - Ecole françoise - Notice des peintres françois - Ecole angloise - Notice des graveurs et des peintres anglois, gravures en manière noire.
On doit en effet à Michel Huber (Bavière, 1727 - Dresde, 1804), littérateur et traducteur, un des plus importants catalogues artistiques de la fin du XVIIIe siècle : Notices générales des graveurs divisés par nations... Venu fort jeune à Paris, Huber fut appelé en 1766 à enseigner la langue française à l'université de Leipzig, où il "rendit de grands services aux lettres en établissant les premières communications littéraires qui aient existé entre la France et l'Allemagne. C'est lui qui le premier traduisit les Idylles et Poèmes de Gessner. Il a eu beaucoup de successeurs dans cette carrière, mais on peut dire qu'aucun n'excita comme lui l'enthousiasme des Français pour les muses allemandes." (Biographie universelle et portative des contemporains, Paris, 1836). Dans le domaine de la théorie artistique, Huber traduisit notamment L'Histoire de l'art de l'Antiquité de son compatriote Winckelmann, en 1781.
Destiné aux amateurs, cet ouvrage monumental s'inscrit dans la lignée de certains devanciers admirés (souvent des compatriotes...) ou rivalise sans aménité avec d'autres. Dans une réédition tardive de ce livre, Huber a tenu à justifier son choix "d'écrire l'original en François. Nous pensâmes d'ailleurs qu'un pareil livre devoit être écrit dans une langue plus universelle que l'Alleman, et que l'ouvrage ne pouvoit ainsi manquer d'être aussi goûté hors des limites de l'Allemagne."