Couder, Auguste
Considérations sur le but moral des Beaux-Arts
Liste des ouvrages

Musée de portraits d'artistes - peintres, sculpteurs, architectes, graveurs, musiciens, artistes dramatiques, amateurs, etc., nés en France ou y ayant vécu - Etat de 3000 portraits peints, dessinés ou sculptés avec l'indication des collections publiques ou privées qui les renferment.
Jouin, Henry
Henri Laurens, librairie-éditeur, Paris, 1888.
Grand in-8, broché sous couverture illustrée en noir( portrait de J.-B. Isabey), xx - 241 pp.
Ouvrage orné d'un portrait inédit de Madame Vigée-Lebrun par elle-même en frontispice.
Rare.
Assez bon état. Couverture légèrement passée avec petits manques de papier sur les chants, intérieur frais.
afficher le sommaire
Préface - Musée de portraits d'artistes (par ordre alphabétique) - Table.
"Il est une question qui nous a toujours passionné. Aurons-nous en France un Musée National de Portraits d'Artistes? Tel est le problème souvent débattu. Nous voudrions aider à sa solution. C'est dans ce but que nous avons écrit le présent livre."
Les propos liminaires de cet ouvrage traduisent d'emblée les aspirations positivistes et muséographiques de l'auteur. Connu pour ses recherches parfois un peu trop zélées sur David d'Angers, au point d'avoir réécrit certains propos du sculpteur dans le sens de ses propres options religieuses et politiques, Henry Jouin (1841-1913) fut malgré tout un historien d'art érudit, soucieux de défendre la création artistique du Grand Siècle ainsi que la sculpture du XIXe siècle, deux périodes artistiques que rejetait Courajod -à l'exception de Rude et Carpeaux- avec son emportement légendaire. Archiviste de la Commission de l'inventaire général des richesses d'art de la France, Jouin, en 1891, "ajouta à ses fonctions à l'administration des Beaux-Arts, celle de secrétaire de l'Ecole des Beaux-Arts. A l'Ecole, il s'occupa d'établir les archives de l'établissement, puis d'organiser le Musée de portraits de professeurs (Ecole nationale et spéciale des Beaux-Arts. Salle des Portraits : directeurs, professeurs, membres du Conseil supérieur d'enseignement, notice sur cette collection et son développement, 1893-1895). Cette étude sur l'iconographie des artistes avait été précédée par un volume intitulé Musée de Portraits d'Artistes (1888), qui servit de préface, ou de charte, à la fondation de l'éphémère musée des Artistes qu'abrita le Louvre à la fin du XIXe siècle." (Alain Bonnet, "Henry Jouin", Dictionnaire critique des historiens de l'art, Inha).
Les propos liminaires de cet ouvrage traduisent d'emblée les aspirations positivistes et muséographiques de l'auteur. Connu pour ses recherches parfois un peu trop zélées sur David d'Angers, au point d'avoir réécrit certains propos du sculpteur dans le sens de ses propres options religieuses et politiques, Henry Jouin (1841-1913) fut malgré tout un historien d'art érudit, soucieux de défendre la création artistique du Grand Siècle ainsi que la sculpture du XIXe siècle, deux périodes artistiques que rejetait Courajod -à l'exception de Rude et Carpeaux- avec son emportement légendaire. Archiviste de la Commission de l'inventaire général des richesses d'art de la France, Jouin, en 1891, "ajouta à ses fonctions à l'administration des Beaux-Arts, celle de secrétaire de l'Ecole des Beaux-Arts. A l'Ecole, il s'occupa d'établir les archives de l'établissement, puis d'organiser le Musée de portraits de professeurs (Ecole nationale et spéciale des Beaux-Arts. Salle des Portraits : directeurs, professeurs, membres du Conseil supérieur d'enseignement, notice sur cette collection et son développement, 1893-1895). Cette étude sur l'iconographie des artistes avait été précédée par un volume intitulé Musée de Portraits d'Artistes (1888), qui servit de préface, ou de charte, à la fondation de l'éphémère musée des Artistes qu'abrita le Louvre à la fin du XIXe siècle." (Alain Bonnet, "Henry Jouin", Dictionnaire critique des historiens de l'art, Inha).