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 p Le chant de la Marseillaise p p son veritable auteur p p avec fac simile original du manuscrit p p Loth Arthur p

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Le chant de la Marseillaise

son véritable auteur

avec fac-similé original du manuscrit


Loth, Arthur


Paris, Victor Palmé, libraire-éditeur, 1886.


In-8, demi-chagrin, dos à faux-nerfs avec titre et filets dorés, tête dorée, signet, 99 pp.  pl.


Avec plusieurs fac-similés, dont un -dépliant- présentant le manuscrit d'Esther, musique de M. Grison, chef de maîtrise de la cathédrale de Saint-Omer.


Peu courant.


Bon état d'ensemble. Coins et coiffes émoussés, reliure légèrement insolée.




Livre non disponible

Dans cet ouvrage, l'historien Arthur Loth (Lille, 1842 - Versailles, 1927) revient sur "une erreur d'un siècle [...] presque invincible" : l'attribution de la Marseillaise à Rouget de Lisle. Selon l'auteur, chartiste, la paternité de cette oeuvre reviendrait en fait à un certain Grisons, maître de chapelle à la cathédrale de Saint-Omer.


A l'appui de sa thèse, l'auteur présente in fine le manuscrit autographe et original de l'oratorio d'Esther, dont la musique "est de la main même de Grisons", qui fut maître de musique pendant les années 1775-1787 dans la cité audomaroise. "C'est donc pendant cette période qu'a été composé son Esther, et ainsi l'oratorio de Grisons est antérieur de cinq ans au moins au Chant de guerre pour l'armée du Rhin de Rouget de Lisle, poursuit Loth, qui n'hésite pas à affirmer  : "L'introduction de l'oratorio d'Esther est bien l'air original de la Marseillaise."