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Abrege de la vie des peintres avec des reflexions sur leurs ouvrages Et un traite du peintre parfait De la connoissance des desseins De l utilite des estampes p Piles Roger de p

Abrégé de la vie des peintres avec des réflexions sur leurs ouvrages, Et un traité du peintre parfait ; De la connoissance des desseins ; De l'utilité des estampes

Piles, Roger de


A Paris, chez Jacques Estienne, rue S. Jacques, au coin de la rue de la Parcheminerie, à la Vertu, 1715.


In-12, pleine reliure veau blond, dos à nerfs orné, pièce de titre en maroquin rouge, coupes ornées, tranches rouges, 554 pp.
Mention de seconde édition, revue et corrigée par l'auteur ; avec un abrégé de sa vie, et plusieurs autres additions.
Avec un frontispice gravé par Simonneau, d'après Antoine Coypel.

Coiffes frottées, coins émoussés ou frottés, rousseurs éparses sans gravité.



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Livre premier. L'idée du peintre parfait, pour servir de règles aux jugements que l'on doit porter sur les ouvrages des peintres. Chapitre premier. Du génie. Chap. II. De la nécessité du génie. Chap. III. Qu'il est bon de se servir des études sans aucun scrupule. Chap. IV. De la nature. Des actions de la nature, et des actions d'habitude, et d'éducation. Chap. V. En quel sens on peut dire que l'art est au-dessus de la nature. Chap. VI. De l'Antique. Chap. VII. Du grand Goût. Chap. VIII. De l'essence de la peinture. Chap. IX. Si la fidélité de l'histoire est de l'essence de la peinture. Chap. X. Des idées imparfaites de la peinture. Chap. XI. Comment les restes de l'Idée imparfaite de la peinture se sont conservés depuis son rétablissement dans l'esprit de plusieurs. Chap. XII. Composition. Première partie de la peinture. Chap. XIII. Dessein. Seconde partie de la peinture. Chap. XIV. Des Attitudes. XV. Des Expressions. Chap. XVI. Des Extrémités. Chap. XVII. Des Draperies. Chap. XVIII. Du Païsage. Chap. XIX. De la perspective. Chap. XX. Du Coloris. Troisième partie de la peinture. Chap. XXI. De l'accord des couleurs. Chap. XXII. Du pinceau. Chap. XXIII. Des Licences. Chap. XXIV. De quelle autorité les peintres ont représenté sous des figures humaines les choses divines, et celles qui sont spirituelles ou inanimées. Chap. XXV. Des Figures nues, et où l'on peut s'en servir. Chap. XXVI. De la Grace. Chap. XXVII. Des Desseins. Chap.XXVIII. De l'utilité des estampes, et de leur usage. Chap. XXIX. De la connoissance des tableaux.  Livre II. Abrégé de la vie des peintres grecs, et premièrement de l'origine de la peinture. Livre III. Abrégé de la vie des peintres romains et florentins. Livre IV. Abrégé de la vie des peintres vénitiens. Livre V. Abrégé de la vie des peintres lombards. Livre VI. Abrégé de la vie des peintres allemans et flamans. Livre VII. Abrégé de la vie des peintres françois. Des différens goûts des nations.


"En 1692, peut-on lire dans l'Abrégé de la vie de M. de Piles, M. de Piles fut envoyé en Hollande pour y demeurer incognito, sur les prétextes que lui fournissaient sa réputation parmi les curieux de peinture, et en effet pour y agir de concert avec les personnes qui souhaitaient la paix. Nous ne dirons point ici ce qui le fit découvrir pour ce qu'il était : il suffit de dire qu'il fut arrêté par ordre de l'Etat, et retenu prisonnier à La Haye pendant l'espace de deux ans ; mais le peuple de La Haye qui était làs de la guerre, et qui apprit que M. de Piles n'était en prison que pour avoir voulu procurer la paix, s'étant mis en devoir de le délivrer, on le transféra au château de Louvestein, où il fut gardé encore pendant trois ans, c'est-à-dire, jusqu'à la paix de Riswick. Il s'occupa dans sa prison à composer les Vies des peintres : et comme dans une solitude si grande et si longue on ne peut pas toujours travailler, il s'amusait à élever des oiseaux, et à leur apprendre mille choses."


Le discours sur l'art est né en France sous le règne de Louis XIV grâce à deux figures antagonistes : Félibien (1619-1709) et Roger de Piles (1635-1709). Ce dernier est devenu le théoricien majeur du coloris dans la querelle qui opposa rubénistes et poussinistes pendant les trois dernières décennies du XVIIe siècle. Avant de publier l'Abrégé de la vie des peintres, en 1699 (réédité et augmenté en 1715), De Piles, le théoricien attitré du rubénisme, avait déjà écrit ses principaux textes théoriques : le Dialogue sur le coloris en 1673, les Conversations sur la connoissance de la peinture...., en 1677, la Dissertation sur les ouvrages des plus fameux peintres (dédiée à Monseigneur le duc de Richelieu) en 1681, 1682 et 1683 et Les Premiers éléments de la peinture pratique en 1684. Suivront, en 1708, les Cours de peinture par principes.


En 1699, le 11 avril, "De Piles a publié L'Abrégé de la vie des peintres où se trouve L'Idée du peintre parfait. Un volume "commode", portatif et complexe, destiné aux "curieux" plus qu'aux peintres. L'Idée (dont le titre s'inspire à la fois de Bellori et de Chambray) est encore de forme dialogique, mais cette fois de Piles devise avec lui-même : les entrées successives d'un long sommaire servent de point de départ à des "remarques" constituant les chapitres, parfois très courts, du texte, dont les deux derniers portent sur le dessin et l'estampe. L'Abrégé rassemble de brèves notices, qui s'enrichissent, pour une trentaine d'artistes, de "réflexions" théoriques." (René Démoris, "Roger de Piles et la querelle du coloris" in Rubens contre Poussin, La Querelle du coloris dans la peinture française à la fin du XVIIe siècle, éd. Ludion, musée des Beaux-Arts d'Arras, 2004, p. 27)

 



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