Rodin et la Hollande
Liste des ouvrages
Le Vrai Rodin
Coquiot, Gustave
Editions Jules Tallandier, Paris, 1913.
In-8, broché, 245 pp.
Frontispice et nombreuses illustrations hors-texte sous serpente, reproductions d'oeuvres et photographies prises à l'hôtel Biron et à Meudon avec des commentaires.
Etat correct. Exemplaire de travail.
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Portraits de Rodin - Opinions - Dans la majesté du dôme des Invalides - Une vie - Le peuple des statues - La porte de l'Enfer - Les Bourgeois de Calais - Le Balzac - Pages d'Album - De quelques plaisantins - Voyages - Rodin à Meudon - Idées et sensations - A la recherche de la Beauté universelle - Table des matières - Table des gravures.
Ouvrage publié du vivant du sculpteur Auguste Rodin par celui qui fut l'un de ses secrétaires : l'écrivain et critique d'art Gustave Coquiot (1865-1926), biographe de Van Gogh, Degas, Renoir et essayiste au style piquant et corrosif. Quatre ans plus tard, Coquiot devait consacrer un nouvel essai à Rodin : Rodin à l'hôtel Biron et à Meudon (Olendorff).
"La sculpture de Rodin est surtout faite pour être vue de près" écrivait Coquiot " pour être touchée, caressée, comme on caresse un corps vivant ; mais néanmoins les grands plans y sont -et s'il y a incontestablement en eux plus de détails que chez les gothiques (j'entends toujours pour le nu), l'effet en resterait singulièrement saisissant. Michel-Ange, Puget, je le répète, voient plus large, créant des ensembles plus impressionnants à distance, à la limite même des yeux ; mais ils sont, ceux-là, des sculpteurs de pleine atmosphère, si je puis ainsi dire - et Rodin est un sculpteur plus "terrestre".
"Il nous a lui-même imposé cette opinion, en demandant autrefois, pour ses Bourgeois de Calais, qu'ils fussent posés, sur le sol, sans socle, pareils à des hommes."
"La sculpture de Rodin est surtout faite pour être vue de près" écrivait Coquiot " pour être touchée, caressée, comme on caresse un corps vivant ; mais néanmoins les grands plans y sont -et s'il y a incontestablement en eux plus de détails que chez les gothiques (j'entends toujours pour le nu), l'effet en resterait singulièrement saisissant. Michel-Ange, Puget, je le répète, voient plus large, créant des ensembles plus impressionnants à distance, à la limite même des yeux ; mais ils sont, ceux-là, des sculpteurs de pleine atmosphère, si je puis ainsi dire - et Rodin est un sculpteur plus "terrestre".
"Il nous a lui-même imposé cette opinion, en demandant autrefois, pour ses Bourgeois de Calais, qu'ils fussent posés, sur le sol, sans socle, pareils à des hommes."